Posted by Athanor on Mai 3, 2015 in La crique des trépassés | 0 comments

Résumé du scénario du vendredi 1er mai.

Lieu : Costal Del Sol, navire au large

Plongeons dans le passé – quelques heures avant le naufrage.

Légende : en italique : les descriptions copier/coller en jeu.

Personnages :

Capitaine Finn – Le Second Herard LaMarque

Famille de William Dyer: Lysa Stone-Dyer, Margarete Dyer, Hewrey Dyer.

Wayn Finn est le capitaine d’un trois-mats du nom d’Elisée. Il navigue depuis plus de vingt ans sur la Noscea. Homme plutôt arriviste, il a touché à tous les commerces possibles, louant son navire aux plus offrants. Il a donc aussi bien fait du commerce, du transport de personnes, volontaires ou non et quelques petits faits de brigandages. Pour cette traversée, il ne faisait que le transport de personne depuis le Thanalan, jusqu’à la côte de Moraby. Il y a une soixantaine de personnes à bord, donc une trentaine de marins et des civils. Les marins sont mécontents puisqu’il y a notamment deux femmes à bords, ce qui porte malheur bien évidemment. Mais comme il s’agit de la femme et de la fille du plus gros client à bord, la somme d’argents versée pour la traversée devrait atténuer la malchance…

« Le capitaine Finn est un homme qu’on a pas envie de contrarier, cubique, il a les cicatrices d’une vie d’errance. Il porte une barbe broussailleuse poivre et sel. Ses vêtements sont bigarrés, de bleu, de vert et de rouges, à sa ceinture pend un sabre argenté ».

William Dyer est un juge réputé, ambassadeur à ses heures. Homme plutôt bon de nature, il tend à unifier la Noscea sous une même juridiction, ce qui n’est pas sans mal. Il est même à l’origine du premier « tribunal » de droit commun, pour toute l’île de Vylbrand. C’est un homme respecté par les terriens, et redoutés par les marins qui voient d’un mauvais œil ses petites enquêtes.

« C’est un homme plutôt grand, aux cheveux blonds, mi- long. Il porte une toilette soignée, il porte un costume trois pièces anthracite avec un jabot. Il a les yeux bleus et le regard perçant ».

« Lysa Stone-Dyer est une femme fière au port altier. Ses yeux sont d’un bleu glacé vif. Elle porte de longs cheveux noirs, soigneusement nattés et relevés. Elle porte une robe noire corsetés dont le col épouse parfaitement son long col de cygne ».

 

Katherine aura choisi cette épave car elle est celle qui lui parait en meilleur état. L’épave est accrochée à un rocher, où elle semble avoir été poussée par la marée. Une ouverture béante est visible sur son flanc, au-dessus du niveau de la mer. Sans doute le fait de canons plus que de rochers. En entrant dans l’épave de l’Elisée, le groupe est instantanément « transporté » dans une vision du passée liée à celle-ci.

« L’obscurité est dense… vous avancez dans une cale… celle-ci est en meilleur état que vous ne l’auriez pensé, l’Calyspo n’est plus visible, vous pouvez voir des escaliers qui montent vers un étage. Que faites-vous ? Lorsque vous remontez peu à peu… vous voyez de la lumière… Et à votre « grand étonnement », vous vous rendez compte que vous êtes au large et que le navire trace sa route ».

Il se trouve encore un peu loin de la Crique. Mais la nuit semble tomber. Le Capitaine Finn est nerveux sans que l’on sache pourquoi. A l’avant du bateau, on retrouve Lysa qui observe les vagues avec sa fille. Son fils joue sur le ponton. William Dyer est en train de discuter avec le second du navire, Herard LaMarque. Les marins s’affairent çà et là à leur travail. Tout semble calme.

*Information récupérée IRP* S’il arrive à discuter avec le capitaine Finn, ils pourront apprendre qu’il n’a pas su payer « Le Gardien » et qu’il espère que celui-ci se montrera clément, vu qu’il est un vieux « client ». Il est nerveux, car il n’avait pas d’autres chemins pour atteindre Moraby.

*Information récupérée IRP*  Si vous parlez à William Dyer, il parlera de ses inquiétudes concernant des trafics récurrents dans la Noscea. Vous découvrirez qu’il est contre tous actes de pirateries et que cela lui a valu pas mal de menaces, d’où le fait qu’il voyage avec toute sa famille, « incognito » sur un bateau « marchand ».

*Information récupérée IRP*  Si vous parlez à Lysa, vous apprendrez qu’elle est inquiète pour sa jeune fille qui a 16 ans, et qui semble être tombée sous le charme d’un gars sans histoire du Martinet… Simons Olivers, Un pouilleux, selon elle. Elle a un très mauvais pressentiment et a voulu éloigner sa fille de ses mauvaises fréquentations. Les relations entre la mère et la fille se sont tendues. Margarete ne s’adresse plus directement à sa mère et semble très maussade.

Lorsque la nuit va tomber… Le phare des Brumes va s’allumer pendant une vingtaine de minutes. Le capitaine semble souffler de soulagement.

Pourtant, un peu plus tard la vigie finit par crier, de l’inquiétude dans la voix : « A tribord !!!  Un navire d’apparence, à mantelets de sabords !… »

 « En regardant bien, vous finissez par voir apparaitre à l’horizon un navire aux voiles rougeoyantes et à la coque noire. Un bâtiment à double rangée de dents, un marchand de mort subite… Une créature fantastique mi-méduse, mi-poulpe enserre sa proue, laissant deviner au bout des tentacules, des pointes acérées propre à percée les coques des navires. Il a les rangées de sabords ouverts avec le mantelet relevé, il fait pleine voile vers l’Elisée. ».

« La lumière du phare passe doucement et semble s’attarder sur le Spectre, faisant rougeoyer ses voiles : sortit des enfers, il vous y entrainera ».

Les marins s’agitent et la tension est palpable. William Dyer tente de remettre sa famille à l’abri ; Le capitaine demande d’armer les canons,… Un matelot, Jeannot Bar est recroquevillé dans un coin et semble maronner :

« Le Spectre est sur nous, Il va nous prendre…. Par le fond, nous allons tous aller par le fond… ».

Vous entendez le capitaine et son second débattre sur le fait de brasser en fuite… Le second n’a de cesse de répéter que l’Elisée n’est pas assez rapide pour lui échapper… Vous entendez le capitaine dire : « Ainsi il ne nous reste plus qu’à le ranger à l’honneur… ».

Les matelots souhaitent se débarrasser des femmes, qui vont leur porter la poisse pour le combat. De son coté, William Dyer qui n’a pas confiance en la situation, pense qu’elles ont plus de chance de s’en sortir en partant en chaloupe vers la côte. Les deux femmes et le garçonnet sont mis dans une chaloupe, débarquée prestement. Ils ont à peine le temps de se dire adieu… Un marin est avec eux… chargé de les amener sur la terre. Le navire se rapproche et vous voyez à présent son pavillon noir. Les marins s’affairent en tous sens, chaque homme récupère une arme pour défendre chèrement sa vie. Ils manœuvrent de manière à se ranger à l’honneur.

Les boulets pleuvent sur vous. La tornade des canonnades emportent nombre de morceaux de bois et de métal, projetés en tous sens. Des gens crient et meurent de tous côtés. Le capitaine tient toujours sa barre et son second est à coté, tenant fébrilement un pistolet à deux canons. Ils attendent l’assaut.

Soudain tout s’éteint. Le phare des Brumes a coupé sa lumière. Entre la brume nocturne et la fumée des canons, vous entendez les marins dire que cette fois ils sont perdus pour de bon… Une brume étrange se lève, et « Le Spectre » semble avoir disparu, aucun homme de son équipage n’a pour le moment été vu… Le silence qui suit est terrifiant car… ils attendent quelque chose… sans savoir quoi… sans savoir d’où cela va venir…

Comme tous le redoutait, un choc d’une violence incroyable, quelque chose à percuter la coque du navire… Une ouverture monstrueuse est visible sur celle-ci depuis le bastingage. Le bateau prend l’eau… Rapidement. Endommagé de toutes parts, il n’y a que quelques minutes pour fuir ou mourir avec l’Elisée.

William Dyer saute à la mer comme beaucoup d’autres. Vous le perdez de vue.

*Etrangement, malgré ce qu’ils croyaient, le navire ne semble pas s’enfoncer plus… Empalé qu’il est sur un rocher où le choc l’a envoyé. Sa cargaison disponible pour ceux qui voudront la prendre.*

Vous tombez à l’eau … Et vous devez rejoindre la côte dans la mer démontée. Vous revenez là où vous étiez avant d’entrer dans l’Elisée.