" Cher tous, membres résidents et chercheurs de l'Axis Mundi,

Je voulais m’excuser de ne pas avoir été à la hauteur de la mission qui m’avait été confiée par M. Fugiens, je crois en effet que je l'avais mal comprise.

J’ai eu du mal à trouver ma place et je me suis parfois montrée quelque peu autoritaire, car c’est ce que jugeais bon dans cette situation. Pourtant malgré cela, je n’ai pu empêcher les problèmes. C’est donc que j’étais dans l’erreur.  Et finalement, rien ne s'est réellement passé tel que je l'espérais.

Sachez qu’à l’heure qu’il est, j’ai officiellement rempli un avis de dissolution du centre de recherches « Axis Mundi », dans la mesure où son fondateur est porté disparu et que nous ne sommes pas en mesure de donner le change auprès des autorités du Maelstrom, je ne peux continuer officiellement à nous prétendre un centre de recherches.

Je ne veux pas que vous vous sentiez obligé de rester attaché à ces murs. Cependant, sachez que le matériel scientifique, ainsi que les ouvrages historiques ne quitteront pas ces lieux et qu'ils seront à présent à disposition de ceux qui en ont besoin pour leurs recherches, sans que ceux ci soient membres de quelques organisations que ce soit. 

Le titre de propriété est à présent à mon nom, étant l'auteur des tractations pour garder cette demeure, sous le nom d’Auberge de Nulle Part.

Nulle part, car je ne souhaite pas d'allégeance et que tous soient libres d'y venir et d'y séjourner. 

On m'a rappelé il y a peu que "Le Savoir ne cherche pas l'homme" :

Mes recherches, je dois les faire sur le terrain. 

Pour tous ceux qui souhaitent rester dans ces lieux, sachez que vous êtes libres de le faire et nous signerons à mon retour de nouveau contrat pour ceux qui souhaitent y être employés.
Dans ma chambre, vous trouverez une fraction du trésor des naufrageurs, de quoi vous payez et vivre décemment pendant un long moment. Actuellement, l'endroit sera donc tenu en partie par une personne qui connait très bien les lieux, Annabelle Lee. 

Je dois visiter quelques lieux dont j’avais tellement entendu parler et peut-être retrouverais-je, la trace de mon maître. Si je pars sans vous le demander, c’est que je ne veux pas que vous vous sentiez obliger de m’accompagner. Mais si jamais, sachez que je me rends à Port aux Ales ce matin même, libre à vous de me rejoindre, j'y resterai quelques temps avant de partir pour la Chenaïe. Je dois y retrouver une ancienne connaissance à vous, une certaine Calypso. 

Je vous remercie de m’avoir écouté, ou de m’avoir obéit parfois, alors que je n’étais pas la plus éclairée des chefs. Je ne peux y prétendre sans avoir vu le monde de mes propres yeux… Je veux pouvoir raconter et écrire mes propres découvertes. 

Je vous salue et vous offre mes compliments distingués,

A bientôt,
Eloïne Durendaire."

* Le sceau de la famille est apposé en dessous, preuve de sa bonne foi*