Posted by on Juin 12, 2015 in In Memoriam | 0 comments

Nom : Pehran
Prénom : Seehsa’a
Race : Miqo’te
Ethnie : Tribu de la Lune
Date de naissance : 15e Soleil de la 4ème Lune Ombrale
Origine : Une des quelques familles constituant une petite tribu nomade de lunaires.
Métier : Chasseur-cueilleur. De part sa vie nomadique, a appris a se débrouiller de manière basique dans les artisanats nécessaires a un minimum de confort et de praticité.

Capacités sociales : Méthodique et serein, Seehsa’a ne s’exprime que rarement, le plus possible avec concision. Comme beaucoup des siens, il communique bien plus a l’aide de mouvements d’oreilles, d’expressions faciales ou des battements de sa queue que de la parole. De fait, il ne s’exprime ouvertement qu’encore plus rarement avec les gens qui lui sont familiers, pouvant se permettre d’exprimer par des gestes discrets ce qui pourrait prendre des discours une fois l’habitude prise.
Capacités guerrières : Formé par les chasseurs de sa tribu a suivre ses traces, le Miqo’te est un forestier consommé, étrangement allergiques aux arcs, n’ayant aucunement sa préférence, préférant de loin se servir d’une lance de chasse si possible. La vie de nomade autant que les escarmouches avec les Ixals de Sombrelinceul, sa tribu vivant le plus souvent a l’extrême nord de la foret l’a bien formé a devenir capable de se débrouiller dans l’adversité, arme en main ou sans, une vie d’efforts physiques l’ayant rendu aussi sec qu’un loup.

Affinité avec l’élément : Témoigne d’une très faible affinité avec la Terre, le Miqo’te faisant office de chaman dans sa tribu lui ayant appris quelques magies basiques, visant a faciliter le repérage de pistes, de lieux tranquilles ou encore d’eau.
Croyances : Miqo’te de la Tribu de la Lune dans toute sa splendeur, il se dévoue a Menphina avec une piété certaine
Alignement : Loyal neutre. Bien que suivant ses impulsions et décisions propres en règle générale, il se plie aux lois et coutumes avec tout le zèle d’un traditionaliste convaincu.

Goûts : Seehsa’a goûte plus que tout le silence, l’ordre et la nature. Son existence de nomade lui a toujours convenu, vivant du minimum, ne prenant que le nécessaire a sa subsistance dans les orées sauvages de Sombrelinceul. Chaque chose se doit d’avoir sa place dans un tout harmonieux, que ce soit dans les effets personnels de quelqu’un a la place de chacun dans une nation. Ascète et pragmatique, il apprécie le fonctionnel, le minimum et si la solitude ne le dérange guerre, il chérit la chaleur humaine, les veillées au coin du feu dans la sérénité, la proximité avec les siens. Étrangement, les récits et la magie captent son attention tel une flamme un papillon de nuit, friands de ces denrées rares sur lequel s’échapper un peu de son quotidien pragmatique.
Dégoûts : D’autant le jeune Miqo’te apprécie une vie sereine, d’autant il ne supporte pas la violence gratuite , la fourberie et l’avarice, cause de désordre et de lamentations. Il ne peut que haïr froidement pour cette raison les Ixals, cause de bien trop nombreuses escarmouches avec les siens, se montrant sanguinaire envers ses derniers, contrairement a son calme habituel, au point d’en être presque étonnant. Il se trouve aussi a mépriser la plupart des marchands, n’appréciant que guère la quête de richesse qui anime la plupart, presque blasphématoire a ses yeux. Si les grandes concentrations de population l’ont au départ fasciné par la multitude, il a rapidement préféré s’en éloigner si possible, le désordre et la cacophonie qui en découlent lui hérissant le poil en peu de temps. De même; le luxe le met très mal a l’aise, préférant les étendues sauvages aux décors d’un faste baroque.
Traits de caractères : Fait de contrastes, le Miqo’te se décline en de nombreuses facettes le plus souvent cachées sous un masque d’indifférence étudiée. Silencieux et serein, Seehsa’a est animé d’une confiance envers l’existence a la limite de l’optimisme. Même les plus grand conflits n’ont jamais vraiment touchés sa vie après tout, lui donnant le sourire facile, une certaine naïveté sauvage envers les relations sociale, apprenant lentement a sortir du moule de nomade autarcique de son existence. Néanmoins, si il en reste plutôt sociable, appréciant le contact avec les autres tant qu’il n’en n’est pas envahissant, il reste en règle générale réservé, plutôt observateur que participant, avec une absence de pitié troublante sur certains aspects. Son pragmatisme quotidien presque forcené peut le faire paraître sans-cœur, son existence dicté par un conflit entre ses aspirations vagabondes et la logique inéluctable d’une vie nomade sans grand raffinement. Le nécessaire est une culture chez lui, que seul vient tempérer le respect strict des croyances, lois et traditions dans une dualité parfois confondante.

Caractéristiques physiques : Doté d’un physique qu’on pourrait qualifié d’utilitaire, Seehsa’a est fait tout en longueur, d’une taille respectable parmi les siens il est tout ce qui pourrait être de plus banal, doté d’une peau sombre et d’une carnation faite pour la résistance physique. La vie plutôt rude du nomade l’a privé de tout poids excédentaire, devenu fuseau de muscles focalisés sur l’endurance, il n’arbore que très peu de signe distinctifs, si ce n’est ses prunelles d’un rouge sombre, qu’il est le seul a posséder au sein de sa lignée. Doué d’un bon équilibre et d’une vivacité recommandable, c’est l’archétype du nomade équilibré, tout a fait capable de se débrouiller pour vivre correctement en toute circonstances, du moins, a ses yeux. De fait, cela découle aussi d’un effort conscient de sa part, sa seule vraie fierté tenant dans son pelage d’un noir d’encre, l’entretenant avec une certaine dévotion absurde.

Capacité spéciale totalement absurde : Malgré le fait d’être d’un silence composé, Seehsa’a adore chanter lorsque son humeur s’y accorde, se trouvant être un très bon chanteur doté d’une voix d’une grande modularité, si on l’y surprend a s’adonner a ce secret bien gardé. Il a appris par cœur des dizaines de chants, tribaux ou étrangers, se trouvant régulièrement a les articuler sans pour autant les prononcer, du moins, quand personne ne le regarde.

Inventaire: Équipé uniquement du nécessaire, Seehsa’a voyage léger, un barda contenant l’essentiel sur les épaules, une courte lance sans ornement et quelques lames a dépecer pour tout armement, ne s’embarrassant que d’habits des plus fonctionnels, a l’exception de ses boucles d’oreilles, faites des crocs d’un de ses lointains ancêtres, pratique un peu morbide mais possession la plus précieuse qu’il possède, lien matériel avec ses origines.