Posted by on Juin 4, 2015 in | 0 comments

Ul’dah est l’une des trois grandes cités Etat d’Eorzea, nichée en plein coeur du Thanalan. Si la cité parait la plus resplendissante aujourd’hui et est sans contexte la plus économiquement riche, elle est pourtant celle qui a été le plus directement touchée par le 7ème fléau, étant la plus proche géographiquement de son épicentre. La rapidité avec laquelle elle surmonta les difficultés engendrées par ce dernier (telles que l’effondrement de nombre de ses marchés, la rupture de grands axes commerciaux et le déferlement de réfugiés) témoigne de l’inébranlable volonté de ses résidents, et surtout de l’incommensurable richesse de certains de ses habitants. S’ils ne servent plus à dissuader d’éventuels assiégeants, ses hauts murs visibles de très loin font usage à la fois de rempart contre les vents du désert et de signe ostentatoire de richesse et d’assise militaire sur le continent.

Paradoxalement, elle est également la ville accueillant également le plus de miséreux et nombreux sont les réfugiés qui viennent s’échouer contre ses hauts remparts, attirés par la promesse de gloire et d’argent facile de la « cité d’or ». Si quelques-uns parviennent à se hisser à force de relations (ou de coups de surins…), ils sont bien plus nombreux destinés à errer dans les bas-quartiers ou les camps de fortune qui entourent la cité.

Étrange ville donc où se côtoient à quelques yalms d’écart les boutiques luxueuses, de prestigieuses banques et écoles et les étals miséreuses où l’on brade quelques poteries. Les riches commerçants, ambassadeurs, négociateurs et autres professions ne croisent toutefois jamais les « petites gens » et toute la cité est bâtie circulairement autour du palais du sultanat, de façon à maintenir la noblesse au cœur de cette dernière et de tenir la misère à la périphérie. Ainsi, les plus aisés ne sont pas amenés à croiser sur le chemin la plèbe et inversement.

Au-delà de son faste apparent, Ul’dah s’est érigé en cité Etat de par le monopole que détient ses dirigeants sur les exploitations de minerais précieux, d’or, d’argent, mais également par le transit de matières premières moins reluisantes telles que le Cerulum ou le somnus. C’est une place marchande forte où la plupart des occupants ont les dents longues et où le commerce ne s’embarrasse pas de freins tels que l’éthique ou l’honorabilité.

Ul’dah, que l’on appelle le « joyau du désert » est donc une ville aux multiples facettes où sous de beaux atours se cachent parfois des couteaux et où sous couverts de belles paroles sont dissimulées des armes bien plus dangereuses encore. Mais heureusement, tout n’est pas que lutte pour le pouvoir ou pour l’argent à Ul’dah et la cité abrite de nombreux artistes de renom et des artisans devenus maitres depuis des décennies dans leur art. On pourra ainsi y trouver la guilde des tailleurs et celle des bijoutiers dont les créations s’arrachent à travers tout le continent pour une fortune. Les alcools et thés épicés que produisent la cité sont également très en vogue parmi les gens les plus aisés.

Les jeux qu’organisent la cité au sein de ses hauts remparts sont également très prisés et nombreux sont les visiteurs qui se déplacent afin d’assister aux matches –très rarement à mort- des gladiateurs dans l’arène. Bien que la plupart des spectateurs se soient déplacés justement pour s’en délecter, l’excédent de violence est très mal vu à Ul’dah et celle-ci ne doit se limiter qu’à l’échange de quelques coups donnés dans les règles de l’art sur la scène. Les paladins et les pugilistes excellent d’ailleurs dans ces disciplines nobles.

Concernant la politique, la cité est officiellement dirigée depuis sa création par la dynastie des Ul’, une longue lignée du peuple des dunes. Actuellement, c’est la jeune mais brillante Nanamo Ul Namo qui est à la tête du « Joyau ». La particule Ul’ n’est attribuée qu’aux descendants amenés à diriger Ul’dah. En réalité, la cité est dirigée par le Syndicat (majoritairement « Monétariste », en opposition aux «Sultanistes ») qui exerce pourtant officiellement conjointement le pouvoir avec le dirigeant. Sont membres de ce syndicat les six plus grosses fortunes d’Ul’dah et les conséquences économiques d’une opposition à l’une de leur décision sont telles que la sultane elle-même rechigne parfois à lui tenir tête. Tant et si bien qu’au fil du temps, le sultanat, s’il reste à la tête de la cité Etat n’est plus désormais la tête du gouvernement.
Actuellement, sont membres de ce syndicat Raubann Aldynn (qui est également le général à la tête des Immortels) , Lolorito, Adeledji, Dewlla, Manderville Godbert et Fyrgeiss.

Mais Ul’dah, ce n’est pas seulement une industrie du minerai et du textile florissante, ni le berceau de la mode d’Eorzea. C’est aussi un lieu où les usages et les bonnes manières sont enseignés dès le plus jeune âge et où l’on forme avec efficacité de brillants savants. Ainsi, les alchimistes du continent entier se bousculent pour suivre les formations des professeurs de la guilde. Enfin, c’est également la destination finale de nombre de personnes puisque la cité abrite le sanctuaire de Nald’thal (divinité protectrice de la cité). Les proches du disparu viennent se recueillir en ces lieux et s’attirer les bonnes faveurs du dieu au double visage contre quelques pièces et garantir ainsi la sérénité du voyage du défunt dans l’après. Les corps sont ensuite envoyés à l’ossuaire d’ Arrzaneth pour y demeurer paisiblement pour l’éternité.

Historiquement parlant, le « joyau » eu il y a bien longtemps et durant de nombreuses années un adversaire tenace sur le marché du contrôle de l’eau (denrée rare et précieuse dans le Thanalan) : Sil’dih. Bien que la plupart des informations sur cette citée soient désormais inaccessibles ou aient été perdus, toutes s’accordent à dire qu’elle fut une Cité-Etat à l’époque grandiose et prospère et qui faisait de l’érudition sa spécialité, produisant des mages talentueux et redoutables. Quelques écrits mentionnent la guerre qui faisait rage entre les deux cités et la brutalité avec laquelle cette dernière a cessée : Par l’effondrement de Sil’dih. Concernant la cause de cette soudaine disparition, les théories divergent encore. Certaines mettent en cause des méthodes radicales employées par Ul’dah, d’autres encore émettent l’hypothèse selon laquelle seule la folie des propres mages de la cité-Etat rivale aurait causé sa perte. De Sil’dih ne reste désormais que quelques vestiges mais les aqueducs encore debout au cœur du désert témoignent des prouesses archéologiques dont les artisans étaient capables.