Posted by on Juin 18, 2015 in In Memoriam | 0 comments

Nom : Noykin
Prénom : Altaiyin Boljigchi (littéralement, danseuse de la rivière: boljigchi « danseur », altai « rivière », « -yin » possessif voyelle)
Surnom: Rougelame est le nom que l’on donnait à Tergan à cause de son épée et des crimes qu’il a commis au nom de la justice. C’est bien souvent le nom qu’on donnera à Aesmir pour les mêmes raisons.
Aesmir est également un surnom qu’elle a longtemps employé, jugeant son véritable nom trop compliqué à prononcer ou retenir pour les étrangers. Elle a donc choisi un prénom dont les consonances ne rappellent aucune appartenance particulière, neutre, à l’image d’un voyageur.
Elle donnera néanmoins son véritable nom entier à tout ao’ra qu’elle rencontrera.
Race : Ao’ra
Ethnie : Xaela, de la tribu des Noykin. De fait, elle possède une affinité particulière avec les chevaux et une facilité à dompter les animaux.
Date de naissance : (Elle a la trentaine, débrouillez-vous XD)
Origine : Issue d’une tribu de guerriers, Aesmir a été élevée en tant que telle.
Métier : Exploratrice / Chevalier noir.

Capacités sociales :

Aesmir est de prime abord une femme simple, réservée et très respectueuse d’autrui. Elle semble toujours à l’écoute, compréhensive et sincère dans chacune de ses paroles. Elle n’est pas particulièrement bavarde mais aime particulièrement écouter les récits de voyage ou échanger des discussions avec des étrangers, quel que soit le sujet.

En prêtant plus attention à son comportement, Aesmir semble avoir le sourire d’un sage qui a enduré de longues et douloureuses expériences de vie – en d’autres mots, son attitude calme et réfléchie lui donne la maturité d’une adulte qui a grandi bien trop vite. Son sourire est pourtant sincère, dénué de tout regret. La chaleur de sa voix laisse paraître un profond altruisme dans les tons qu’elle emploie.

Parfois, son regard paraît vide, et sa conscience s’égare lorsque la fatigue la gagne. Son esprit semble peupler de nombreux souvenirs, mais aucune tristesse ne vient ternir sa sérénité.

Très rarement, ce sourire peut s’effacer derrière une attitude neutre et froide. Face à des personnes qu’elle considère comme « indignes », elle peut être extrêmement cassante, mais toujours dans un souci parfaitement « pédagogique » et dénué de tout mépris. Quant aux personnes qu’elle juge « envenimées par le mal », elle n’hésitera pas à les supprimer, purement et simplement.

Elle ne montrera que rarement en public cette facette d’elle-même qu’elle réserve aux ennemis de la Justice – la rage brûlante, le dégoût et la tristesse face aux crimes, dont elle se nourrit pour combattre dans les situations qui l’exigent. Elle est capable de faire preuve d’une violence extrême, comme un coup de tonnerre dans un ciel serein, si une personne piétine allégrement tous les principes qu’elle suit. Elle ne s’en cachera absolument pas –pour autant le contraste sera certainement déroutant pour quiconque ne connait d’elle que la voyageuse calme et posée.

Capacités guerrières :

Aesmir a été élevée en tant que guerrière dans une tribu belliqueuse aux rites extrêmement codifiés et exigeants. Son enfance fut parsemée de nombreuses épreuves, toutes destinées à forger son caractère et faire d’elle une femme capable de manier une arme et de développer sa propre expérience du combat. Elle fut donc formée au maniement de l’épée dès son plus jeune âge, ainsi qu’à des valeurs guerrières basées sur le dépassement de soi et la compréhension du monde qui l’entoure.

Ses longues années de voyage et sa rencontre avec Tergan Kael, paladin déchu, ont façonné son être et sa vision du combat. Elle a ainsi perfectionné son art à travers les duels « amicaux » et les mandats de mercenariats qu’elle réalisa tout au long de sa jeunesse.

Après avoir perdu la vue, Tergan Kael l’aida à développer son propre style de combat afin de pallier à son handicap. Après l’avoir sauvé d’une mort certaine, Aesmir fut longtemps l’élève de Tergan, qui lui enseigna la magie des ténèbres (aka dark magic), celle-là même dont se servent les chevaliers noirs pour renforcer leurs capacités guerrières, puisant dans leur propre vie et passions immodérées pour atteindre une puissance phénoménale. Aesmir maîtrise ainsi cette subtile combinaison entre le maniement de l’épée et la magie des ténèbres, à un niveau intermédiaire et bien évidemment impacté par son handicap. Il va de soi que sa connaissance de la magie n’est qu’infime en comparaison avec celle d’un mage, et qu’elle n’utilise celle-ci que pour renforcer sa maîtrise de l’épée.

Après la mort de Tergan, Aesmir récupéra son arme, Rougelame, une épée à deux mains qu’elle apprit à manier.
Sa vision impacte bien évidemment ses capacités : elle est incapable de voir autre chose que des couleurs et des contours flous. Elle se base donc sur les mouvements, les bruits et son instinct. Ayant passé beaucoup de temps à suivre Tergan sur les sentiers d’Eorzéa, elle eut néanmoins le temps d’apprendre l’endurance et la persévérance.

Affinité avec l’élément :
De par ses rencontres, Aesmir a développé bien malgré elle une affinité avec l’élément ténèbres. Celui-ci peut aussi bien renforcer ses capacités, notamment à travers ses techniques de chevalier noir, qu’impacter fortement ses performances, à cause de la malédiction pesant sur elle. Une affinité à double tranchant donc, qui peut facilement se retourner contre elle.

Croyances :
Aesmir n’est pas une personne particulièrement pieuse. Elle respecte les croyances de sa tribu et celle des autres, mais préfère être l’actrice de sa propre vie plutôt que de se cacher derrière des prières. Elle croit ainsi en ses propres valeurs.

Alignement : Chaotique Bon

Familier : Aucun pour le moment, mais étant issue d’une tribu nomade, elle est accoutumée à la présence des chevaux sauvages.

Goûts : Aesmir aime vivre, tout simplement.
Elle chérit chaque instant de paix de son existence et est particulièrement méditative. Elle aime laisser son esprit voguer au gré de toutes les sensations que peut procurer la vie : le bruit du vent dans les feuilles, la chaleur du soleil sur sa peau, l’odeur délicat des fleurs, le goût sucré des fruits des bois, les chants des oiseaux, les rires des enfants dans les villages, les contrastes de lumière quand la nuit tombe…

Aesmir aime apprendre aussi. Apprendre par elle-même, mais tout particulièrement des autres, et de ce que le partage d’une rencontre peut dévoiler comme trésor. Elle est convaincue que chacun à une leçon de vie à délivrer, et qu’elle a encore beaucoup à apprendre de ses voyages.

Elle nourrit un rêve simple : lorsque ce monde sera en paix, elle souhaiterait entretenir sa propre ferme à chocobo, où elle ferait pousser des légumes et vivrait paisiblement dans un petit coin de nature.

Dégoûts : Aesmir n’éprouve pas de haine ou de dégoût particulier.
En revanche, elle ne tolère pas le mensonge, la manipulation, la lâcheté et encore moins la violence gratuite. Elle fait preuve d’un contrôle de soi à toute épreuve – cependant, il y a bien des choses qui pourraient raviver en elle les flammes erratiques de la rage et de la colère. En autres, toute personne s’en prenant délibérément à des « innocents » devant elle n’aura sans doute pas le temps de le regretter.

Sa plus grande faiblesse est l’angoisse que lui procure le souvenir du Masque livide. Elle n’en a jamais parlé à personne et craint le jour où elle devra confronter cet effroi qui transcende ses cauchemars, même après tant d’années. La malédiction qu’il lui a infligée lui procure une sensation de brûlure permanente, et le jour funeste de la mort de ses compagnons reste gravé dans son cœur comme la hantise d’un échec qu’elle ne parvient pas à dépasser.

Traits de caractères :
Aesmir est ce que l’on pourrait qualifier de paladin noir (ou dark knight plus précisément). Elle suit ses propres principes, ses propres codes et ses propres serments. Elle s’est ainsi imposé un code d’honneur et une morale rigoureuse qu’elle ne transgressera jamais, quel qu’en soit le prix, et laisse sa conscience dicter chacune de ses actions, dusse-t-elle en perdre la vie.
Aesmir suit ainsi 7 principes, 7 serments qu’elle a prononcé dans son cœur pour la déesse des Ao’ra, et qui sont représentés par 7 tatouages sur son corps :

Justice : Aesmir considère la Justice comme un principe fondamental qui régit le monde. Sans Justice, il ne peut qu’y avoir le chaos. Et c’est pour cette raison que la Justice a parfois besoin d’être défendue par des méthodes radicales. Pour protéger les âmes innocentes, Aesmir n’hésitera pas une seule seconde à se salir les mains. Elle ne craint ni le regard des autres, ni leur jugement, ni les accusations. Si elle doit voler, torturer, ou piller, pour un but parfaitement louable et noble, elle ne rechignera pas à la tâche, mais à l’unique condition que la souffrance ne s’abatte que sur les criminels à châtier.

Courage : Quel que soit le danger, Aesmir considère qu’il peut être bravé. Elle ne voit pas le courage comme l’absence de peur ou la folie téméraire, mais comme le dépassement de cette peur pour accomplir des actes louables. Pour protéger ses valeurs et défendre ce qui est juste, elle est donc prête à tout – même mettre sa vie en danger, car il faut savoir réaliser quand il est bon de vivre et juste de mourir.

Bienveillance : Aesmir a toujours été convaincue qu’il fallait apprendre à voir le monde sans le juger, et profiter des rencontres avec les autres pour mieux apprendre d’eux et élever son esprit. Elle considère devoir être altruiste envers toute personne tant que celle-ci le mérite. Ce principe fait d’elle une personne compatissante, compréhensive et amicale. En revanche, cette bienveillance ne s’applique pas à toute personne qu’elle considère comme étant une menace directe à la vie d’autrui.

Respect : Aesmir est une personne toujours respectueuse des codes et des croyances des autres. Elle est également toujours polie envers autrui. Cela traduit un désintéressement certain, et une modestie qu’elle souhaite garder, se considérant comme une éternelle élève parcourant le monde pour s’enrichir des leçons de l’existence.

Sincérité : Aesmir déteste les mensonges et considère la manipulation comme de la lâcheté. De fait, elle est incapable de mentir, même si cela la place dans une situation délicate. Elle souhaite toujours être transparente sur ses intentions, même si celles-ci impliquent d’arracher la vie à quelqu’un.

Honneur : Elle considère que son voyage est une quête spirituelle destinée à lui enseigner les valeurs les plus importantes à défendre. Elle considère que l’honneur s’acquiert par des choix difficiles, dignes et nobles. Elle est donc incapable d’agir de manière fourbe, détournée, ou de planifier des stratégies bafouant ses valeurs.

Loyauté : Aesmir abhorre la trahison. Amie désintéressée, elle sera loyale et bienfaitrice envers ceux qui ne transgressent pas ses valeurs.

Caractéristiques physiques :
Aesmir est une Ao’ra d’une trentaine d’années d’existence. Elle est de taille moyenne. Sa peau bleutée est parsemée d’écailles noires rappelant celles des dragons. Ses cheveux d’un bleu sombre sont légèrement tressés, quelques fines mèches tombant parfois devant ses yeux rougeoyants. Son regard est vide, luisant légèrement dans l’obscurité comme celui d’un animal. Ses bras, son visage et son dos laissent parfois dépasser quelques peintures sombres, tatouages tribaux qui recouvrent une partie de son corps.

Elle porte souvent un large manteau de voyage, assez long pour couvrir sa queue et couvrir son corps, portant dans son dos une épée à deux mains recouverte d’un fourreau improvisé en cuir. L’arme semble étonnamment grande et lourde pour une jeune femme de sa carrure. Qui plus est, celle-ci semble imprégnée d’une aura occulte.

Quiconque rencontrera Aesmir réalisera plus ou moins rapidement qu’elle est aveugle – ou du moins qu’elle ne semble percevoir qu’un immense flou. Elle se déplace ainsi toujours avec un bâton de marche lorsqu’elle voyage. Pourtant, ses yeux ne semblent pas avoir été endommagés. Une personne s’y intéressant tout particulièrement pourra ressentir l’étrange magie à l’œuvre – comme une sorte de cécité tenace qui ne semble pas vouloir se guérir. Quel que soit le mage qui l’a condamnée à vivre dans l’aveuglement, celui-ci était certainement assez puissant pour vouloir condamner cette au’ri à cet état pour le restant de sa vie. Peut-être y a-t-il un moyen de conjurer le sort ?

Capacité spéciale totalement absurde :
Aesmir aime danser. La danse est pour elle une part de l’apprentissage d’un art martial, et les rites de sa tribu lui ont enseigné dès son plus jeune âge à mêler danse et kata. Elle pratique régulièrement quelques mouvements lui rappelant sa jeunesse, imprégnés de la culture martiale des Xaela.

Inventaire :
> Un bâton d’aveugle tout pourri, érodé par toutes ces heures de marche.

>Des vêtements de rechange et un nécessaire minimaliste de voyage.

>Une épée à deux mains à la lame rouge (gorgée du sang de ceux dont elle se repaît, cette épée est imprégnée de magie noire), toujours enveloppée de tissu qu’elle porte sanglée dans son dos. Cette arme, baptisée Rougelame par son ancien propriétaire, a été enchantée par un [traduisez spellblade], et symbolise les vies que Tergan a arrachées pour maintenir la justice. Aesmir la porte donc tel un héritage du paladin déchu et poursuit consciencieusement son devoir. Elle ne sortira cette épée qu’en dernier recours, si elle juge la situation nécessaire ou l’adversaire suffisamment honorable. En témoignage du respect immortel qu’elle éprouve pour son mentor, elle a décidé de porter le nom de Rougelame, un nom signifiant bien plus pour elle et Tergan que les simples noms de sang.